Dans-le-sillage-de-l-Endurance

 

 

Canal de Corinthe, nous voilà !  Enfin ! 

 

Ouverture des portes

 

Juste avant !

 

 

 

 

 

Nous avons été très impressionnés par cette traversée du canal. Nous aurions aimé suivre un navire de commerce pour voir comment se passe le passage de ce type de bateau. Le canal est tellement étroit que l'on a du mal à imaginer des unités plus imposantes que celles qui nous ont accompagnés l'emprunter.

Le travail accompli pour créer ce raccourci est phénoménal.

Nous avons inauguré l'ouverture estivale du Canal de Corinthe, le 1 juin .

Partis depuis le 24 mai de l'île de Trizonia où nous avons pu régler nos problèmes de moteur, nous avons rejoint Corinthe gentillement en profitant de notre liberté retrouvée.

Notre première escale est Panormus, seulement 10 milles après Trizonia... Juste pour se faire un premier mouillage . On y retrouve Dominique qui, comme nous attend l'ouverture du Canal.

Dominique qui navigue seul sur Tao Two

Premier mouillage tranquille

L'escale suivante est Galaxidie, très joli petit port, également très touristique. Nous nous y plaisons bien et restons 2 jours au mouillage.

Arrivée sur Galaxidie

 

 

 

Nous ne sommes pas nombreux !

 

 

Nous quittons Galaxidie à regret le 27 mai. En cause, le vent qui a soufflé toute la nuit avec des pointes à 22 noeuds, d'une direction défavorable à notre mouillage. Eole nous a joué un mauvais tour : aucune prévision ne nous avait préparés à une nuit agitée. Je prends pourtant la météo sur 3 modèles différents, mais aucun d'eux n'avait vu juste. 

De la pluie est au programme, ce qui nous incite à nous rapprocher de Corinthe qui semble plus ensoleillée.

Nous arrivons sur Corinthe avec 30 noeuds d'Est et aucune envie de tenter une entrée dans le minuscule port où nous pensions trouver un abri.

L'ancre finit par se planter devant la plage de Loutraki , tout près du canal. Nuit éprouvante en vue !

L'anémomètre a flirté avec les 40 noeuds. Nous levons l'ancre dès 6h00 à la faveur d'une accalmie pour rentrer dans le port de Corinthe et dormir !

CORINTHE

Cette escale est pour nous l'occasion de visiter l'ancienne Corinthe où nous pouvons nous rendre  grâce à nos vélos, dont nous sommes très contents.

Endurance au port

Port de Corinthe

 

 

 

 

Nous avons vraiment apprécié cette escale, que la plupart des voyageurs paraissent bouder étrangement.

Après le passage du Canal de Corinthe, nous nous retrouvons en mer Egée. Nous avions envie de voir Epidaure, le vent nous y amène après une escale obligée pour cause de vent et pluie à Korfos ( 37°45.742' N 23°07.757'E) que nous quittons le 3 juin à 6H50 en plein dérapage . J'ai du sortir du lit le second pour lever l'ancre au plus vite avant de jouer aux quilles avec des bateaux sur corps morts.

EPIDAURE

Port

 

Théâtre découvert dans son jardin par un habitant

Aloé Vera

Le port et le mouillage

le mouillage

 

Vue sur la baie bien protégée d'Epidaure

Nous nous organisons pour aller visiter le Sanctuaire d'Asclepios et le grand Théâtre d'Epidaure.

Le 5 juin, on se prépare à quitter le mouillage. Comme d'habitude : vérification des niveaux. Et pour la seconde fois, nous trouvons une grande quantité d'eau de mer dans l'huile moteur !

C'est reparti !

Nous avions repéré un club de plongée qui, en plus d'afficher parler français, arborait un magnifique pavillon breton.

C'est là que Michèle nous dépanne en nous présentant Stefanos, pêcheur-mécano-taxi-menusisier .... de son état. Incroyablement prévenant et sympathique, ce "Michel Morin" grec parle, en plus  français.

Je profite de notre immobilisation forcée

pour faire mon baptême de plongée

VISITE DU GRAND THEATRE D'EPIDAURE

 

12 000 places

On me voit à peine

 

Le Sanctuaire d'Asclépios

 

 

 

 

 

 

Cité engloutie d'Epidaure

 

 

 

 

 

 

Les jours passent. Nous sommes toujours au mouillage. Stefanos a démonté l'échangeur qui avait déjà été testé par le précédent mécanicien. Il part avec Christophe à Corinthe chez un garagiste qui est spécialisé dans ce type de pièce. Après une mise sous pression, 2 petits trous sont découverts et bouchés.

L'anti syphon est à son tour testé, ainsi que l'impeler. Un essai moteur concluant et c'est parti pour le voyage !

Stefanos  nous donne rendez vous pour notre nouveau départ le 9 juin.

Vérification d'usage des niveaux : de l'eau dans l'huile !!!!!

Stefanos se signe plusieurs fois. Y aurait il une diablerie dans cette histoire ?

Nous sommes dépités et appelons à l'aide Hakim, que nous réveillons au passage à 3h30 du matin en Polynésie.

Malgré cette heure incongrue, notre ami est très clairvoyant. Quand j'insiste sur le fait que le moteur semble sous pression, il nous répond instantanément " Waterlock".

Il est vrai que nous avons fait presque le tour de tous les endroits où de l'eau de mer pourrait passer dans l'huile. Il restait la cause peu probable que le système anti retour du waterlock ne fonctionne plus correctement. Le rôle du waterlock, sorte de jerican de environ 12 litres placé entre le tuyau d'échappement et le moteur est d'une part de réduire les bruits d'échappement, mais aussi de bloquer le retour d'eau de mer au moment de l'arrêt du moteur.

Stefanos ne croit pas à cette hypothèse. Mais obstinée, j'insiste aidée de Christophe qui finit par y croire aussi.

Au démontage, on trouve de l'eau de mer qui a bel et bien reflué vers le moteur. 

Nous devons commander la pièce en Allemagne et sommes stressés à l'idée de rester pour un temp indéterminé au mouillage à la merci d'un coup de vent.

C'est Stefanos qui trouve la solution : il remonte les pièces du moteur, fait une vidange et nous partons à 3 milles de là dans le tout petit port de Nea Epidavros où il a son bateau et surtout ses entrées.

Stefanos nous y attend, pendilles en main et nous arrêtons le moteur après fermeture de la vanne d'eau de mer pour éviter une 3ème fois de mélanger l'huile à l'eau de mer .

Stefanos est aussi contorsionniste

Endurance à Nea Epidavros

 

A défaut de navigation, nous partons pour un road trip dans le Péloponnèse, le temps pour notre nouveau waterlock de nous rejoindre.

Souvent, nous tombons sur de superbes petites églises perdues au milieu des oliviers

 

MYCENES

La porte des lionnes

La muraille des titans qui tient son nom de la tailles de ses pierres

Mycenes surplombe la mer

 

 

 

OLYMPIE

 

 

 

 

 

 

Archeologues au travail

 

 

 

 

 

Nauplie

En route

HYDRA

L’ile aux bijoux, et aussi une île sans voiture où le cheval est roi.

 

 

 

 

le 21 juin, notre Waterlock est livré. Stefanos le pose en suivant. Nous décidons d’une journée en mer avec lui et sa famille le lendemain.

Nous allons mouiller à Kyra, à 7 milles de Nea Epidavros.

KYRA

Vangeli, le fils de Stefanos et de Annen n’est pas très rassuré

Stefanos nous ramène le repas

 

 

Le 22 juin nous appareillons pour poursuivre notre découverte de la Grèce. Nous restons dans un rayon de 30 milles d’Athènes pour éviter de louper notre rendez-vous avec nos amis Pipou et Roger qui nous retrouvent le 3 juillet. Les mouillages sympathiques sont nombreux dans les îles saroniques.

AGISTRI

Enfin, nous profitons des baignades 

 

POROS

Rues bien typiques de Poros

Horloge de Poros

une des nombreuses petites chapelles que l’on rencontre dans les ruelles

 

 

 

vue sur la baie de Poros depuis la tour de l’Horloge.

 

 

Plongée au fond de la baie de Poros

Epave

Plongée sur l’épave

 

 

 

Nous quittons à regret Poros pour Egine le 28 juin. Il est temps de nous rapprocher d’Athènes et de la Marina Alimos où nous avons réservé pour refaire le plein d’eau, les lessives, les courses, le ménage ….etc . Le nécessaire pour accueillir au mieux nos invités.

Skala Ile de Agistri

 

Nous enchaînons les mouillages aux eaux cristallines où nous reviendrons très certainement avec Pipou et Roger .