Dans-le-sillage-de-l-Endurance

Le 18 juin, l'Endurance quitte la Marina d' Almérimar qui nous a accueillis le temps du confinement. Ces 3 mois nous ont paru long, cependant, nous avons eu la chance de nous trouver dans un port ensoleillé, peu fréquenté où nous avons profité, grâce à Fanfan, de promenades au bord de l'eau dès qu'elles ont été autorisées. Nous avons observé les consignes imposées par la gouvernement espagnol pour limiter la propagation du Covid 19 ; elles ont été sévères, mais à nos yeux justifiées par un grand nombre de cas et s'y plier n'a pas été contraignant .

C'est avec plaisir que nous avons vu petit à petit la Marina revivre et avec jubilation que nous avons repris la mer .

L'Espagne ayant annoncé une ouverture inter-régions pour le 21 juin, nous avons pris les devants afin d'être rendus aux Baléares pour le 21 !

La première étape nous a amenés à Fondeadero del Morron, près de San José . Un saut de 37 milles pour se mettre en jambes avant la traversée et un premier mouillage sublime .

Fondeadero del Morron 36° 44' 37'' N 2° 7' 7'' W

Nous avons profité de ce mouillage calme et de la luminosité du petit matin pour faire voler le drone .

Notre Mavic sous la surveillance de Fanfan

Le mouillage vu du drone

Traversée Andalousie Baléares

L'Endurance s'est élancé toutes voiles dehors  le vendredi 19 juin à 10h30 pour une navigation de 202 milles. Les prévisions météorologiques étant ce qu'elles sont, nous nous nous aiderons du moteur dans une terrible pétole qui durera presque 20 heures . Les voiles seront rétablies au petit matin samedi et  nous poursuivrons gentillement vers Formentera. Nous avons eu la chance de voir un cachalot ; malheureusement il est resté à distance et les photos ne donnent rien !

Arrivée à l'aube en vue des îles de IBIZA et FORMENTERA

Les eaux du mouillage de Ses Illettes font penser à celles cristallines des lagons

Nous sommes heureux d'être arrivés et surtout d'avoir repris le cours de notre voyage. Les 44 heures de traversée se sont bien passées, entre voile et moteur et une reprise de nos quarts pour les nuits. La première a été animée par de trop nombreux super tankers et autres navires marchands ( un toutes les demi heures) qui apparaissaient sur notre tribord et poursuivaient vers Carthagène ou Gibraltar. La seconde par contre, nous a donné tout loisir de rêver les yeux ouverts en comtemplant les étoiles .

Christophe nous avait préparé des filets mignons séchés .

ils étaient parfaits ... Tout le monde y a goûté

Nous avons adoré Formentera et ses fonds turquoises. L'eau est à 27° : le pied ! on nage, on se  promène et on engrange des souvenirs.

Il y a 7 mètres de fond

Même moi, je me baigne !!                                                                Le paddle : tellement appréciable de l'avoir

Le sel après évaporation des flaques d'eau laissées par le ressac                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

La langue de terre entre Formentera et Espalmador est très longue. Elle permet d'accueillir de nombreux bateaux sans que le mouillage ne paraisse saturé. Nous avons quelques voisins prestigieux qui font paraître l'Endurance tout petit .

Un hydravion à l'entrainement au milieu du mouillage ... Ca ne s'invente pas !

Quelques voisins

Celui ci mesure 27 mètres et se loue 109 000 € la semaine        

Magnifique ketch de 53 metre, largeur 8.35

Dimanche 28 juin, après un saut d'une dizaine de milles, nous ancrons devant la plage de Salt s'Ase à Ibiza . C'est l'endroit idéal pour partir visiter la vieille ville . La ville d'Ibiza est bien sage ! Les touristes ne sont pas encore arrivés et on a du mal à imaginer que les rues tranquilles que nous arpentons seront bientôt très animées .

De retour au bateau, nous quittons Ibiza pour retourner à Formentera dans un mouillage à proximité du port d'où nous pourrons nous ravitailler.

Chateau de Ibiza                                                                                  

les rues sont désertes

Le 30 juin, nous nous décidons à dire au revoir à Formentera pour faire la connaissance des côtes de Ibiza . Le premier mouillage est grandiose : la Cala d'Hort . Le paysage est radicalement différent de celui de Formentera qui est une île à la topographie peu accidentée. Pour arriver jusqu'à la Cala d'Hort, l'Endurance a longé des falaises, un paysage ciselé, des pins et ... des cigales.

Cala d'Hort  38° 53' 300'' N   1° 13' 387'' E

Nous avons eu un peu de mal à quitter Formentera pensant avoir vu ce qu'il y avait de plus beau aux Baléares. Partir vers Ibiza s'avère être une bonne idée ; ce que nous découvrons est différent mais tout aussi beau et nous sommes certains que Majorque et Minorque regorgent aussi de merveilleux endroits où poser notre ancre et satisfaire notre curiosité. 

A bientôt pour de nouvelles images des Baléares .